Cinq ans déjà que ces quatre jeunes hommes font danser les filles avec un nombre de tubes que peu de groupes peuvent se targuer d’avoir à leur actif,
Take Me Out et
Do You Want To bien sûr ou encore
This Fire et
Darts Of Pleasure n’en sont que quelques exemples… Et tout ça en seulement deux albums. Alors quand on apprend qu’un nouvel album de Franz Ferdinand est en préparation, on aurait pût s’attendre à la même chose, et c’est le cas.
Par contre, pas de gros changement à l’horizon, enfin si deux, la première, ce sont les guitares un peu oubliées même si elles sont toujours là, seulement on sent bien qu’Alex et sa bande n’ont pas construit leur album à partir de leur instrument fétiche laissant la place à ce synthé et sa distorsion bien sentie. A la fois moderne et rétro, électro et profondément rock. Que dire lorsqu’on l’entend pour la première fois sur
Ulysses, morceau ouvrant le bal, cette machine prêt à tout emporter sur son passage, un son intense vous donnant envie de taper du pied dès la première seconde, tout comme sur
Can't Stop Feeling où leur nouveau joujou porte à lui tout seul la chanson (à moitié vrai ce que je dis là, puisque la batterie en est elle aussi responsable). Pas toujours aussi agressif ce synthétiseur 80’s permet de servir la petite merveille qu’est
Dream Again aux allures de comptine tout ce qu’il y a de plus Beatles teinté d’électro ou encore
Twilight Omens qui vire carrément dans des sonorités digne des grands ABBA.
Plus haut je vous parlais de deux différences mineures, la seconde c’est le rythme général de leur album, alors que
You Could Have It So Much Better fonçait à toute beurzingue ici ces quatre poseurs prennent plus leur temps se rapprochant de ce qu’ils avaient pût faire pour leur premier opus (
The Dark Of Matinee, Come On Home, 40 Ft) afin de "se rapprocher du rythme standard des chansons qu’on passe dans les clubs" comme ils le disent si bien. Ce qui est tout à leur honneur quand on sait qu’ils ont comme principal ambition de faire danser les filles, les pauvres devaient souffrir sur des titres tels que
You Could Have It So Much Better.
A part ça Franz Ferdinand reste Franz Ferdinand, il y a toujours des titres ratés comme l’inutile
Katerine Kiss Me ou
Send Him Away mélange reggae/pop chiant à souhait. Au rayon des réjouissances, on retrouve aussi quelques ballades entre deux tubes taillés pour le dance-floor et ils maitrisent toujours aussi bien les pirouettes rythmiques et mélodiques qui me sont très chères, la dernière minute par exemple de
What She Came For est époustouflante ou bien sûr
Lucid Dreams et son final électro inattendu.
En trois albums ce groupe originaire de Glasgow confirme tout le bien que je pense d’eux, un talent pour le songwriting, capable d’écrire des tonnes de singles ou tout simplement de bonnes chansons, et confirme à l’heure actuelle être le groupe encore actif le plus excitant de la scène des groupes en "The" datant de 8 ans déjà. Là où Interpol, Strokes et autres White Stripes meurent à petit feu, eux sont toujours là prêt à faire danser une génération entière et pas que les filles.
Sortie le 26 janvier 2009
5 titres dans le lecteur deezer à droite.Enfin, pour finir, le clip d'
Ulysses à l'atmosphère digne d'un film de David Lynch
Ce duo de Suédois a pas mal de talent à défaut d'avoir de la chance tant le succès daigne leur rendre visite. Cette indifférence s'explique aussi par une absence de disques flamboyant c'est juste bon pas plus pas moins... Pourtant la gloire aurait put arriver en 2005 avec Pretty In Black qui avait quelques tubes évidents dont ce Twilight qui se résume par une basse électro dansante comme pas possible, voix sexy et surtout cette guitare obsédante qui vous trotte dans la tête pendant pas mal de temps. Et dire que cette chanson n'est même pas sortis en single...
