On peut être obèse, maniaco-dépressif, être fou amoureux d'une fille qui n'a jamais voulu de vous, habiter à côté de son père et pourtant être une idole, une source d'inspiration pour un grand nombre de groupes et chanteurs reconnus et même avoir un statut d'artiste culte. Daniel Johnston en est la preuve. C’est aussi l’un des principaux acteurs de la musique Lo-fi, que serait devenue un gars comme Beck sans lui aujourd’hui ? Pas grand-chose sûrement. Johnston à montrer la voix à des tas d’artistes en prouvant qu’il n’y avait pas besoin de beaucoup de moyens ni d’une grande connaissance des instruments pour être reconnu. Si vous ne l’aviez pas encore compris jusque là, je vais être plus clair. Daniel Johnston fait partie des grands, de ceux qui ont apportés quelque chose à la musique avec une carrière discographique quasi-exemplaire. Is and Always Was est un disque sans prétention qui s’écoute pourtant avec un plaisir énorme dont la pochette dessiné comme d’habitude par lui-même le représente tel un cadavre en sursis, pochette loin d’être amusante qui contraste avec certaines chansons débile comme Queenie The Doggie qui illustre parfaitement le monde merveilleux de Daniel Johnston hantant ses jours et ses nuits.
Extrait de l'album : Is And Always Was
sortie le : 06 octobre 2009
Label : Eternal Yip Eye Music
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