On n’attend jamais bien longtemps avant de revoir la frimousse des quatre Californiens. Après deux albums parus l’année dernière, Thee Oh Sees est de retour pour son énième disque et la formule n’a pas vraiment changé. Forcément, lorsqu’on enquille les disques au même rythme que les bières, on n’a pas vraiment le temps de se poser des questions sur le son et autres bullshits. Ce n’est de toute façon pas ce que l’on demande à un groupe de Garage Rock mais tout simplement de trouver des chansons bien troussées, qui ramènera à l’adolescence n’importe quel retraité en mal de rock bien rétro.
De toute façon, cette révolution a déjà eu lieu. C’était l’année dernière avec leur album Castlemania, une œuvre où se côtoyait en harmonie l’esprit hippie et punk. Un disque fou, bordélique et totalement jouissif qui se démarquait des productions du moment. Dans le genre, on n’a pas entendu mieux depuis.
D’ailleurs, Putrifiers II ne renie pas totalement son passé, on y entend quelques plages acoustiques et des arrangements plus psychés que garage (les implacables violons et les cuivres agressifs sur So Nice pour ne citer qu’eux) qui rappellent l’excellent Castlemania. Pourtant, une fois l’écoute terminée, un constat s’impose, le tout manque un peu de folie. Quand on écoute Thee Oh Sees, on s’attend à s’en prendre plein la tête mais avec seulement quatre chansons énervées, on finit vite par à avoir la gueule de bois.
Alors bien sûr l’ensemble est loin d’être mauvais, comme à leur habitude les californiens signent un disque des plus corrects qui se ballade entre les genres avec une aisance évidente. Krautrock, punk, pop… Le talent et l’empreinte Thee Oh Sees est là à chaque instant mais l’ensemble manque cruellement de fougue et de passion.
Putrifiers II se parcourt comme une promenade en barque où quelques remous viendraient perturber notre sommeil. C'est une petite déception qui malgré tout le charme qu’il peut avoir nous laisse sur notre faim par son manque de folie flagrant.
De toute façon, cette révolution a déjà eu lieu. C’était l’année dernière avec leur album Castlemania, une œuvre où se côtoyait en harmonie l’esprit hippie et punk. Un disque fou, bordélique et totalement jouissif qui se démarquait des productions du moment. Dans le genre, on n’a pas entendu mieux depuis.
D’ailleurs, Putrifiers II ne renie pas totalement son passé, on y entend quelques plages acoustiques et des arrangements plus psychés que garage (les implacables violons et les cuivres agressifs sur So Nice pour ne citer qu’eux) qui rappellent l’excellent Castlemania. Pourtant, une fois l’écoute terminée, un constat s’impose, le tout manque un peu de folie. Quand on écoute Thee Oh Sees, on s’attend à s’en prendre plein la tête mais avec seulement quatre chansons énervées, on finit vite par à avoir la gueule de bois.
Alors bien sûr l’ensemble est loin d’être mauvais, comme à leur habitude les californiens signent un disque des plus corrects qui se ballade entre les genres avec une aisance évidente. Krautrock, punk, pop… Le talent et l’empreinte Thee Oh Sees est là à chaque instant mais l’ensemble manque cruellement de fougue et de passion.
Putrifiers II se parcourt comme une promenade en barque où quelques remous viendraient perturber notre sommeil. C'est une petite déception qui malgré tout le charme qu’il peut avoir nous laisse sur notre faim par son manque de folie flagrant.
Sortie le : 11 Septembre 2012
Label : In The Red
En écoute dans le lecteur à droite
Pour :
The Drone
...
Couci couça :
...
Contre :
...
P.S : Ears Of Panda a une page facebook et il se passe pleins de trucs dessus donc si tu veux passer à l'occasion c'est ici : CECI EST UN LIEN : CLIQUE DESSUS
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