Mercredi 7 septembre : The Rapture - In The Grace Of Your Love


02 Avril 2011 : LCD Soundsytem groupe phare de DFA mené par James Murphy (accessoirement le boss du label) livre un dernier concert dantesque en guise de conclusion à leur aventure qui aura duré 10 ans. C’est une page qui se tourne dans l’histoire du rock, James Murphy représentait cette génération qui avait remis au goût du jour le Dance Punk et en était le meilleur représentant en signant trois albums impeccables et une poignée de singles en or. Bien que la concurrence était à la ramasse la bande à Murphy aurait pu se faire des soucis, avec The Warning de Hot Chip en 2006 et surtout Echoes de The Rapture en 2003.


Enfin ça, c’est surtout l’avis de la presse parce qu’au fond, fallait quand même supporter les aspects super kitsch dont ils faisaient preuve parfois. Ce deuxième disque était surtout rattrapé par des singles grandioses comme les furies Echoes ou House Of Jealous Lovers. Pieces Of The People We Love sorti trois ans plus tard, se barrait un peu moins dans tous les sens même si la singularité du groupe disparaissait au profit d’un son plus cool, dans l’air du temps, en gros un son que tout les groupes électro/rock avaient à cette époque… Bref, LCD Soundsystem est mort, vive The Rapture?
                                                                                                                                                                        
On a bien envie de dire oui avec Sail Away, une tonitruante entrée qui a beau tourner en rond mais dont les écoutes enchainées ne lassent pas. Alors que l’on connait déjà sur le bout des doigts How Deep Is Your Love? le quatrième album est bien parti pour devenir un disque incontournable de l’année. Pourtant, arrivé au second titre c’est le drame. Enfin, n’allons pas jusque là, The Rapture redescend un cran en dessous avec une recette qu’on a l’impression d’avoir goûté beaucoup de fois chez eux. Blue Bird signerait il un regain de forme? Pas vraiment, le titre démarre au quart de tour mais ne tient pas toutes ses promesses sur la longueur. On évitera de se pencher sur le cas Come Back To Me, morceau qui fait dans la putasserie et qui semble déjà accuser l’âge…

Heureusement, le morceau In The Grace Of Your Love vient remonter le niveau, ce n’est pas forcément démentiel et la conclusion est un peu longue mais il arrive à conjuguer des synthés dansant dans une atmosphère des plus sombres, classe. A ce stade, on ne sauve que deux chansons sur la moitié de l’album mais si les petits gars de New York City arrivent à assurer sur la seconde partie, rien n’est perdu, héééé oui! Mais non en fait. Ce qui arrive est en fait le ventre mou du disque, et on ne parle pas de deux mais quatre chansons… L’épique Children est autant une putasserie pour les Américains que l’est le funky Never Gonna Die Again pour les Anglais. Cependant, cette chanson a au moins le mérite d’être sauver du naufrage par un refrain euphorisant. Quand à Roller Coaster, c’est d’une platitude et d’une chiantitude admirable avec la partie chant la plus dégueulasse du disque. Bravo! Can You Find A Way? est un truc épileptique et sans intérêt mais qui est le morceau le plus court, on ne le blâmera donc pas trop.
                                                                                                                                                                
Enfin, arrive How Deep Is Your Love? et enfin arrive le premier vrai tube de cet album, une magnifique chanson qui renoue avec la grande époque de The Rapture. Le piano se fait disco, la rythmique vous fait taper du pied comme jamais et le saxophone est enivrant. Avec cette composition, le groupe clôture son quatrième disque de la meilleure façon qu’il soit, c’est toujours ça de pris...
                                                                                                                  
Ha non ! Y a encore une chanson en fait… Mais je vous assure, il ne vaut mieux pas s’attarder dessus.

LCD Soundsystem est mort, vive The Rapture? Que dalle! Pour un digne successeur on attendra.

En écoute aujourd’hui, Sail Away, une des rares réjouissances de cet album qui oscille entre fadeur et médiocrité…



sortie le : 05 septembre 2011
Label : DFA
En écoute dans le lecteur à droite


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