Top chansons 2009 : 50ème - 11ème.

50 : Major Lazer - Keep It Goin Louder (Feat. Nina Sky & Ricky Blaze)

Quand l’un des DJ/remixeur les plus en vue du moment se lance dans une aventure en partant de rien, on obtient alors un album d’électro/Dance Africaine moderne faisant de l’ombre aux meilleurs chanteuses pop grand public. En compagnie de Nina Sky, Diplo enflamme le dance-floor qui peut rappeler à peu près tout ce que je déteste dans les chansons de ce type passant le plus souvent sur des radios comme fun radio. Et pourtant ici, la magie opère on ne retient alors que cette musique insouciante qui vous fera levez lever les bras en l’air et sautiller sur place.

Extrait de l'album Guns Don't Kill People... Lazers Do [Downtown]


49 : Bear In Heaven - Beast In Peace

Sur beaucoup de points, Bear In Heaven me rappelle Yeasayer, on retrouve le goût pour les rythmiques tribales, les refrains accrocheurs et comme sur All Hour Cymbals, les trois premiers titres dépassent toutes concurrences. Mais c’est surement sur le titre d’ouverture qu’on atteint des niveaux d’excellence.

Extrait de l'album Beast Rest Forth Mouth [Hometapes]


48 : Mansfield. TYA - Je ne rêve plus

Une guitare, un violon et une voix, c’est tout ce qu’il aura fallut au Panda pour le rendre tout chose. Alors que cette tension n’en finit pas de monter c’est bien la voix qui à travers des paroles déchirantes nous trouble. A fleur de peau, Julia Lanoë s’emporte, vibre, vit sa musique et nous aussi.

Extrait de l'album Seules au bout de 23 secondes [Vicious Circle]


47 : Bibio - Lovers' Carving

Ca commence comme une jolie ballade ensoleillée et romantique, cela se termine en une explosion Pop à la Jackson 5. Hé Ouai Michael, Lovers Carvings est sans doute la chanson qui m’a fait le plus penser à toi, ni Justin, ni Chris, non mais cet électronicien qui n’en finit pas de réchauffer nos cœurs.

Extrait de l'album Ambivalence Avenue [Warp]

46 : Yeah Yeah Yeahs - Soft Shock

On ne savait pas que Karen O pouvait être aussi douce, que sa voix pouvait être si délicate et si belle, on ne savait pas que Karen O était une femme fragile pouvant être brisée à tout instant. Et bien si, cela fait bien longtemps que la chanteuse a enlevé son costume de femme guerrière mais c’est sur Soft Shock que l’on se rend compte de toute sa beauté

Extrait de l'album It's Blitz! [Interscope]


45 : Vetiver - Another Reason To Go

On dirait du Dylan, ça chante un peu comme du Dylan, c’est ‘achement bien comme du Dylan mais c’est pas du Dylan… Cette perle de cabaret Rock’N’Folk on la doit à Vetiver qui n’hésite pas à convoquer une armée de cuivres pour accompagné nos ballades nocturnes sous les lumières d’une ville de l’Ouest.

Extrait de l'album Tight Knit [Sub Pop]


44 : Dominique A - Immortels

Immortel oui, c’est bien ce que Dominique A semble être, un immortel grandiose qui le confirme avec un double album réussi. Notre Nantais chauve n’en finit pas d’écrire des merveilles, ce titre en est une, porté par cette voix qui semble s’écrouler à tout instant, a l'aide d'un piano, de cloches et de guitares, le tout décolle pour ne jamais s’écraser mais bel est bien pour tutoyer les cieux.

Extrait de l'album La Musique [Cinq 7]


43 : Charlotte Gainsbourg - IRM

C’est à la suite d’innombrables examens que Charlotte Gainsbourg eu l’idée d’utiliser le son mécanique et froid de l’IRM. Idée génial puisque cet appareil se révèle un excellent instrument dans la catégorie « glacial et sans âme ». Épaulée par un Beck qui reprend la recette de son Modern Guilt, IRM sonne à la fois moderne et rétro portée par la voix de Charlotte qui pour une fois ne se contente pas de susurrer mais se pose en héritière de Nico entourée par le Krautrock de Portishead.

Extrait de l'album IRM [Because Music]


42 : Clark - Rainbow Voodoo

Si on devait donner le titre de la chanson la plus violente de ce top, Clark remporterait le prix sans ombrage grâce à Rainbow Voodoo et ses basses saturés, rapide qui tabassent sévères. Les crises d’épilepsie devraient connaitre un accroissement fulgurant grâce à notre serviteur du label Warp.

Extrait de l'album Totems Flare [Warp]


41 : DM Stith - Braid Of Voices

Sans aucun doute la plus belle découverte de cette année, DM Stith surprend avec cette voix d’une beauté effarante et encore plus avec Braid Of Voices, titre phare de son premier album qui si il ne vous fout pas des frissons dès le départ c’est sûrement pour vous en mettre une double couche pour ce final éblouissant et si ce n’est toujours pas le cas, alors vous avez sûrement un sérieux problème.

Extrait de l'album Heavy Ghost [Asthmatic Kitty]


40 : Vic Chesnutt - Coward

Des réussites, il n’y a que ça sur son dernier album alors difficile de n’en garder qu’une au final. Pour la peine prenons au hasard (ou presque) le magistral Coward qui grâce à sa petite bande d’amis lui donne une tout autre dimension qu’on aurait jamais imaginé avec un Vic tout seul derrière sa guitare. D’une puissance dramatique rare Coward est définitivement un bon choix.

Extrait de l'album At The Cut [Constellation]


39 : Jon Hopkins - Wire

L’une des grandes réussites de son album Insides est sans aucun doute Wire qui à grand renfort de rythmique clinquante vous tabasse les oreilles contrastant comme il se doit avec sa mélodie aérienne qui devrait vous donner dans la minute qui suit, vous donner envie de faire votre valise pour partir à l’autre bout du monde si tout va bien.

Extrait de l'album Insides [Domino]


38 : Kings Of Convenience - 24-25

Wahou! Les Kings Of Convenience ont décidé de frapper très fort avec leur premier titre. Enfin, « frapper très fort » ne sont pas vraiment les mots justes pour cette chanson à la délicatesse si appuyé. Le duo part dans une jolie ballade apaisante, il ne vous reste alors plus qu’à vous poser près du feu et fermer les yeux, Kings Of Convenience se charge du reste.

Extrait de l'album Declaration of Dependence [EMI]


37 : The Flaming Lips - Watching The Planets (Feat. Karen O)

Si leur dernier album était plutôt décevant, on gardera sous le coude quelques pépites comme le clair/obscur Watching The Planets où la participation de la chanteuse des Yeah Yeah Yeahs est aussi utile que sur I Can Be A Frog à cause de ces tambours à la saturation et à la puissance exagérée qui couvre sa jolie voix. On ne s’en plaindra puisque c’est en partie grâce à sa rythmique qu’on explique le pourquoi du comment de sa présence à cette place.

Extrait de l'album Embryonic [Warner Bros.]


36 : Neon Indian - Should Have Taken Acid With You

Neon Indian signe sans aucun la plus belle chanson d’amour pour drogués dont on retiendra excepté tout les charmants « pouet pouet » peuplant la chanson, la ligne mélodique et cristalline irrésistible.

Extrait de l'album Psychic Chasms [Lefse]


35 : Editors - No Sound But The Wind

C’est un peu la surprise pour moi-même ce titre, n’ayant jamais apprécié ce groupe je n’en attendais pas grand-chose à l’écoute de la BO de Twilight 2 au casting impressionnant. La claque n’en à été que plus violente, faisant mieux que tous leurs camarades, Editors prend aux tripes. Certains jugeront ce morceau facile et ils auront surement raison, mais qu’importe tant que la musique est belle.

Extrait de l'album The Twilight Saga: New Moon [Atlantic]


34 : Pantha du Prince - The Splendour

Après This Bliss qui était déjà un grand disque d’électro minimal émouvant, on s’attend à recevoir une seconde claque avec ce qui est devenut l’un des albums les plus attendus grâce The Splendour, petit bijoux de délicatesse. 6 minutes durant, Pantha du Prince reprend tout ce que l’on avait aimé chez lui, une ambiance unique et un talent pour créer d’aussi belles mélodies à l’aide de quelques notes…

Extrait de l'album Black Noise [Rough Trade]


33 : A Sunny Day In Glasgow - Shy

Shy est une démonstration parmi tant d’autres que ce groupe est, derrière toutes ces nappes de synthés capable de tuer les moins habitués d’entre nous, un grand faiseur de mélodies pop. Purement jouissif, le feu d’artifice n’arrive qu’au bout de 2 minutes avec cette musique entêtante qui risque de ne plus jamais quitter vos têtes.

Extrait de l'album Ashes Grammar [Mis Ojos Discos]


32 : Röyksopp - Happy Up Here

A partir d’un sample des Parliament, Röyksopp s’essaie à l’électropop colorée. Les voix vaporeuses à la Air devraient vous faire décoller rapidement sur la piste de danse, l’endroit parfait où cette chanson trouvera refuge grâce à ces boucles mélodiques joyeuses qui sont sûrement le meilleur remède à la crise actuelle.

Extrait de l'album Junior [Astralwerks]


31 : Four Tet - Love Cry

Dès janvier on retrouvera Four Tet qui comme laisse présager Love Cry devrait être une nouvelle fois un grand cru. Pas de préciosité, après une introduction qui n’est pas sans rappeler l’ambiance que l’on retrouvait sur le Virgin Suicides de Air, la rythmique, imparfaite s’emballe, et il y a alors quelque chose de merveilleux qui se produit, L’électronicien crée cette ambiance hypnotique qui accompagnera on ne peut mieux nos pérégrinations nocturnes.

Extrait de l'album There Is Love in You [Domino]


30 : Julian Casablancas - 11th Dimension

En annonçant son premier album solo, Julian Casablancas avait pris par surprise un peu tout le monde qui s’attendait à voir une suite des Strokes, et c’est surement avec un peu de regret que ce monde avait reçu cette nouvelle. Puis le premier extrait est arrivé, et si Phrazes For The Young était notre salut ? Hélas ! Seul 11th Dimension retiendra notre attention en mêlant rythme cocotier, guitare Strokesienne, synthé 80’s et mille autres références pour donner à l’ensemble un truc unique et forcément tubesque.

Extrait de l'album Phrazes For The Young [Rough Trade]


29 : The Most Serene Republic - No Ones Like A Nihilist

Ce piano ne cesse de m’obséder, il y a tant de justesse ici atteint par seulement quelques accords, les guitares enchantent nos journées, le ciel parait si bleu avec eux, un titre tout simplement magique qui n’a cessé de monter, monter et encore monter dans ce top chansons pour atteindre cette place bien méritée.

Extrait de l'album ...And The Ever Expanding Universe [Arts & Crafts]


28 : Matias Aguayo - Rollerskate (Radio Edit)

D’Aguayo on n’attendait sûrement pas ça! Se lançant dans un exercice pop pur jus, le DJ se lance dans la musique de masse qui pourrait choquer les plus puristes d’entre nous. Quel dommage pour eux de passer aveuglément à côté de ce titre qui à la base de chœur produit un tube pur souche. Irrésistible, on ne se lasse toujours pas de ces chœurs masculins qui font la base de ce grand titre électro pop.

Extrait de l'album Ay Ay Ay [Kompakt]


27 : Volcano Choir - Island,Is

Jamais je n’aurai pensé de Justin Vernon être un homme avec si peu de générosité, pourtant, avec son premier side-project, il nous a balancé un album avec des bonnes chansons qui se comptent sur un seul doigt de la main et elle s’appelle Island, Is. C’est dans un tourbillon de guitares aux boucles frénétiques que Volcano Choir nous emballe et cette voix, toujours aussi belle n’en finit pas de nous donner des frissons. Et puis il y a ce passage vers les 3 minutes étincelant qui finit de nous achever. Alors, rien que pour ce titre, on lui pardonnera cet écart discographique.

Extrait de l'album Unmap [Jagjaguwar]


26 : St. Vincent - Actor Out Of Work

Pourquoi tant de violences si douce Annie? Pourtant on le sait, derrière ce déluge de guitares, cette batterie qui frappe à n’en plus pouvoir et ce saxophone fou, St. Vincent est un petit brin de fille fragile qui n’hésite pas sur Actor Out Of Work à faire souffler le chaud et le froid, donner cette envie de taper du pied et cette envie de pleurer. Tout en opposition, voici un des titres les plus surprenants de cette année.

Extrait de l'album Actor [4AD]


25 : Sufjan Stevens - You Are The Blood (Castanets cover)

Sufjan est présent en bonne place ici, et pourtant, l’homme a déçu, tout d’abord avec son BQE qui loin d’être à la hauteur où on l’espérait, deuxièmement on voulait un vrai album inédit du monsieur parce que cette reprise est tout simplement dantesque ! Après son dernier volume spécial noël, Sufjan Stevens confirme qu’il revient aux sonorités électro tout en gardant ce classicisme pop qui lui va comme un gant. Mais ce n’est pas tout ! Car là où il impressionne vraiment c’est dans cette partie contemporaine qui rejoint son BQE mais en plus réussit. Des frissons vous parcourent l’échine, et en virtuose du piano, Sufjan parait tel un génie… Ce qu’il est d’ailleurs.

Extrait de l'album Dark Was The Night [4AD]


24 : Dirty Projectors - Useful Chamber

La musique des Dirty Projectors est quelque chose de cérébral et pas vraiment instinctif, un disque exigeant qui pour le coup n’est pas très accessible. Tout l’inverse d’Useful Chamber, les parties de cordes merveilleusement produites et les chœurs envoutants ont déjà tout d’une grande chanson mais ce n’est sans compter tous ces changements rythmique et mélodique qui montrent tout le talent des Dirty Projectors, la conquête du monde entier est proche…

Extrait de l'album Bitte Orca [Domino]


23 : The National & Nico Muhly - So Far Around The Bend

C’est avec Nico Muhly que The National va écrire l’une de leur plus belle chanson, au contraire des grands titres qui parcouraient Boxer nerveux à souhait, So Far Around The Bend est une chanson apaisée bénéficiant d’une orchestration riche et travaillée c’est donc un régal pour nous auditeurs qui constatons une chose, The National est un groupe essentiel à cette décennie.

Extrait de l'album Dark Was The Night [4AD]


22 : Yeasayer - Tightrope

Yeasayer a du talent, et ça s’entend une fois de plus avec ce dernier single. En 2007 (ou plutôt 2008 pour ma part) ces jeunes gens originaire de Brooklyn réalisaient un album où ils déballaient trois tubes absolus, trois chansons pop psychédélique parfaites qui brassaient des tas d’influences tout en sachant rester discrètes. On devra rajouter maintenant ce Tightrope beau comme un dieu qui a mis un peu d’eau dans son vin en étant un plus réservé au niveau des arrangements sans perdre de sa superbe

Extrait de l'album Dark Was The Night [4AD]


21 : The Hunches - Fall Drive

Comment un titre violent aux guitares agressives et noisy peut sonner d’une façon mélancolique? Il semblerait que le quatuor de Portland ait trouvé la solution miracle avec ce Fall Drive, les cris du chanteur et ce riff de guitare addictif ne présageait rien de cela et pourtant, il dégage de ce titre une telle beauté, un truc à faire chialer mémé et l’annonce de leur séparation y trouve une résonance toute particulière. Fall Drive a ce truc rare, une espèce de Where Is my Mind hardcore destiné à devenir éternel tout comme ce groupe à la discographie irréprochable.

Extrait de l'album Exit Dreams [In The Red]


20 : KiD CuDi - Pursuit Of Happiness (Feat. MGMT & Ratatat)

MGMT avait déjà un pied dedans, Ratatat pas du tout, mais grâce à KiD CuDi les voilà rentré en plein dans le monde du showbiz. Histoire d’avoir un tube assuré le rappeur américain a convoqué les très « in » MGMT donnant au final l’une des grandes réussites de l’année. Aidé par la production soignée de Ratatat, la style des deux allumés dont on attend la suite l’année prochaine se reconnait immédiatement et permet à l’émouvant Pursuit Of Happiness de mettre d’accord aussi bien public de masse et public indé.

Extrait de l'album Man on the Moon: The End of Day [Universal Motown]


19 : Beach House - Norway

Quand on a appris le retour aux affaires de Beach House on ne pouvait que se réjouir, et à l’écoute de ce premier titre encore plus ! En gardant toujours ces guitares dissonantes mais harmonieuses et ces synthé dépassés mais gracieux qui ont fait le succès du groupe, Victoria Legrand dont le chant est toujours aussi divin écrit peut être là leur plus grand titre, celui qui fera date dans leur histoire et par la même occasion, qui fera date dans la musique tout court.

Extrait de l'album Teen Dream [Sub Pop]


18 : Fanfarlo - Drowning Men

La surprise de l’année démontre en quatre minutes tout son talent pour écrire des chansons pop par excellence, car derrière ces instrumentations riches et relevées se cache un potentiel énorme dont Drowning Men en est l’un des fiers représentants. Fanfarlo n’a pas peur et ose les virements mélodiques comme sait si bien le faire Arcade Fire donnant cette impression d’avoir le droit à deux chansons en un, Drowning Men n’en est qu’un exemple parmi tant d’autres où il à été difficile de n’en choisir qu’une, tellement toutes frôlent l’excellence.

Extrait de l'album Reservoir [-]


17 : Dan Deacon - Snookered

Dès les premières notes, on le sait : tout ça va bien finir par péter d’un moment à l’autre et on peut compter sur Dan Deacon pour faire monter savamment la sauce durant 8 minutes et après une looooonnngue et très sage introduction, la batterie s’emballe, les machines aussi et c’est alors que survient un miracle construit par ce génie de Dan Deacon, créant quelque chose d’unique en superposant sa voix. Et c’est aussi accessoirement ici que l’on peut trouver la deuxième minute et quarante cinquième secondes la plus excitante de tout les temps.

Extrait de l'album Bromst [Carpark]


16 : YACHT - Psychic City (Voodoo City)

Psychic City (Voodoo City) est l’alliance parfaite entre l’électro et la pop, sans pour autant nous livrer un titre dansant mais plutôt planant, on retient durant ces quelques minutes, sa ligne de basse accrocheuse et ces chœurs harmonieux qui n’ont pas fini d’hanter vos soirées.

Extrait de l'album See Mystery Lights [DFA]


15 : Cymbals Eat Guitars - And The Hazy Sea

Si la découverte estampillée Pitchfork n’a pas convaincu sur album, il reste tout de même ce premier single d’une redoutable efficacité. Titillant Los Campesinos ! et Pavement dans leur cour de jeu, cette chanson ouvrant Why There Are Mountains s’amuse aux montagnes russes passant de moments relativement calme à des passages beaucoup plus furieux. …And The Hazy Sea possède son lot de changement de rythme, de cris, et de chœurs afin d’en faire un titre indispensable pour cette année 2009.

Extrait de l'album Why There Are Mountains [DFA]


14 : DJ Kaos - Love The Nite Away (Tiedye Mix)

La machine à single DFA n’en finit pas de nous sortir des joyaux de cette bonne vieille grosse pomme, dernier en date, c’est DJ Kaos qui en est responsable, convoquant tour à tour les Talking Heads, un penchant glam et bien sûr une touche de disco, on assiste alors à une démonstration de ce que doit être un bon single. Une intro accrocheuse nous empêchant de passer au prochain titre et un refrain grandiloquent, ceux qui vous font décoller, qui vous font sentir incroyablement puissant, cela parait simple et pourtant peu de groupes l’ont encore compris, DJ Kaos, lui, a tout bon sur ce titre long de 7 minutes d’un plaisir sans limite.

Extrait du single Love The Nite Away [DFA]


13 : Yeasayer - Ambling Alp

Et de deux pour Yeasayer ! Déjà bien placé dans ce top chansons (22ème), ces petits génies en rajoute une couche ! On ne s’attendait pas vraiment à un premier extrait cette année mais on l’a eu et tant mieux ! Prenant un virage électro sans se séparer du psychédélisme et de cette douce folie qui les habitaient sur leur précédent opus, Yeasayer confirment qu’ils sont de grand faiseur de singles, et plus, un groupe qui monte et qui n’a pas l’air de vouloir s’arrêter avant d’avoir atteint le sommet. Qu’importe ce qui arrivera en 2010, on peut déjà compter sur leur Odd Blood qui devrait être un grand moment de l’année prochaine.

Extrait de l'album Odd Blood [Secretly Canadian]


12 : Benjamin Biolay - Brandt Rhapsodie

Sous la forme de post-it laissés à son conjoint, on suit la vie d’un homme et d’une femme comme les autres, des premières flammes au déchirement tragique, c’est l’histoire d’un couple d’une banalité effrayante, des premiers échanges passionnés, à l’énonciation d’une liste de course, Jeanne Cherhal et Benjamin Biolay sont parfaits dans leur rôles qui ressemblent plus à une performance d’acteurs que de chanteurs. Prenant à cœur leur texte, c’est le notre qu’ils prennent avec. Brandt Raphsodie ou l’histoire d’un mec et d’une meuf…

Extrait de l'album La Superbe [Naïve]


11 : The Horrors - Sea Within A Sea

Après leur premier essai Strange House parût en 2007, jamais on aurait pût imaginer un tel retournement de situation, Sea Within A Sea est l’antithèse de Sheena Is A Parasite premier single avec lequel ils ont connu la gloire. Tandis que le second qui faisait référence au Cramps et les Ramones délivraient toute la rage et la violence que pouvaient contenir le groupe en un temps très limité (même pas deux minutes), ce dernier, s’étire sur 8 minutes et cherchent ces influences du côté du Krautrock et du shoegaze. On assiste alors à cette lente ascension portée par la voix claire et puissante de Faris Badwan avant le feu d’artifice final où l’on reconnaît la patte de Geoff Barrow qui permet à Sea Within A Sea d’atteindre une autre dimension. Certains pourront reprocher à ce titre de ressembler un peu trop à The Rip concernant la deuxième partie, qu’importe, du moment qu’on y prenne toujours autant de plaisir.

Extrait de l'album Primary Colours [XL]




2 commentaires:

Erwan a dit…

Y a erreur, tu as mis un 4 en trop devant DM Stith - Braid Of Voices :p

Panda Panda a dit…

Ha oui! T'as Raison en plus!


















Ha bah non en fait...