Mardi 9 novembre : Beach Fossils - Daydream

Ca y est on se caille les miches, l’hiver est bel et bien présent et n’hésite pas à nous le faire savoir à grand renfort de bourrasques et de pluies glaciales. Musicalement, l’hiver c’est aussi la fin d’une année qui comme à son habitude livre chaque semaine de moins en moins d’albums. La vie est tout de même bien faite pour les blogueurs laissant le temps pour nous de commencer nos tops ou autres joyeusetés pour ceux qui ne sont pas fans de ces classements stériles. Certes, il y a encore énormément de disques qui vont sortir (Panda Bear, Kanye West …) mais ayant loupé pas mal de d’albums cette année j’ai décidé d’arrêter plus tôt que prévu pour me plonger dans des CDs sortis depuis janvier et dégotter les perles rares que j’ai certainement loupé.

Bref c’est l’hiver et ça tombe bien on va parler de Beach Fossils tout droit sortis de Brooklyn vivement conseillé par un ami qui a su me le vendre aussi bien qu’un Steve Jobs quand il s’agit de refourguer ses cochonneries de pommes excessivement chères. Une argumentation qui tient en 5 mots aura suffit à me lancer dans ce premier disque : « le Real Estate de 2010 », bam. Parce que le Real Estate de 2009, le vrai l’original m’avait donné un bon coup sur la tête. Avec Beach Fossils, j’espérais donc retrouver ces chansons pop teintées de surf, de cet étrange mélange de mélancolie de beauté et de sérénité mais la promesse n’a finalement pas été à la hauteur de mes attentes.

La comparaison est pourtant juste puisque le style des deux groupes est assez similaire que ce soit dans le son très Lo-fi ou dans le jeu des guitares se ressemblant beaucoup. La saveur des compositions n’est cependant pas la même. En commun, on retrouve cette sérénité car Beach Fossils fait lui aussi dans les mélodies sucrées. Ce n’est pas calme, ce n’est pas bourrin, ça bouge, sans remuer l’arrière train. En conclusion, on peut dire que ce premier effort est à la cool. Un disque qui s’écoute posé, tranquillement, dans un transat, un mojito à la main, en tapotant du pied le sable chaud. Le quatuor démontre le plus souvent leur capacité à écrire des mélodies bien troussées tel que l’entêtant Youth, et parfois, mais c’est beaucoup plus rare, à accuser une petite baisse de régime qui fait que les titres passent dans une oreille pour ressortir directement de l’autre.

Leur album est bon mais il leur manque contrairement à Real Estate une âme (le baratin sur la mélancolie, la beauté, la sérénité tout ça…) qui permettrait de rester attentif tout du long de l’album ce qui n’est malheureusement pas le cas une fois passé le très beau Window View.

En écoute aujourd’hui, Daydream, qui ne laisse entrevoir que les qualités de ce groupe prometteur dont on attend déjà la suite pour savoir si l’on jettera ou non les New-Yorkais aux oubliettes ce dont l’on doute fort parce que mine de rien c’est quand même bien chiadé !



Extrait de l'album : Beach Fossils
sortie le : 24 aout 2010
Label : Captured Tracks
Myspace
En écoute dans le lecteur à droite

Pour :
Hartzine
Branche ton sonotone
Kill Me Sarah
En 100 mots
La musique à papa
Little Reviews

Contre :
...

2 commentaires:

mmarsupilami a dit…

J'étais pour aussi.
:-)

Panda Panda a dit…

Pas de contre?
Finalement je suis le moins enthousiaste j'ai l'impression...