Semaine 18 : Patrick Watson - Wooden Arms [Secret City Records]

Après le succès mondial de Close To Paradise et une tournée qui aura durée deux ans, ces Canadiens reviennent aux affaires afin de donner une suite à leur prédecesseur.Cela fait maintenant 9 ans que Patrick Watson enchante les auditeurs, après deux essais solo en 2000 et 2001, il se lance avec son groupe composé de Kuster (percussions), Stein (basse) et Angell (guitare) dans une épopée musicale plus que réussie, Just Another Ordinary Day avait déjà à l'époque son univers, sa voix et des chansons de qualités puis est arrivé Close To Paradise et la consécration aussi bien publique que critique. A partir de ce moment là, il n'était pas question pour le groupe de se planter, il fallait confirmer les espoirs portés sur eux. Mission accomplie.

Honnêtement, on dirait pas après ce que je viens d'écrire mais Close To Paradise n'a rien d'un chef d'œuvre pour moi, c'est juste un bon album comme son nouvel album qui se situe un peu plus au dessus que du précédent. La recette n'a pas beaucoup changé, mais il est plus diversifié et moins monotone. Sans pression particulière Watson et sa bande s'amuse à essayer certaines choses comme ce solo de batterie un peu dingo sur Beijing ou Down At The Beach où le chanteur ne lâche pas un mot laissant ces compatriotes joués avec tout ce qui leurs tombent sous la main.

On retrouve tout de même des choses plus classiques qui ont fait la renommée de Patrick Watson comme la très jolie ballade qui ouvre Wooden Arms (Fireweed) qui est pourtant sans piano, alors que jusque là cet instrument avait une place prépondérante. Et c'est ainsi pendant la totalité du disque si on l'entend la plupart du temps il est rarement mis en avant. Et c'est pas plus mal quand on entend la merveille de production qu'ils ont effectués au niveau de la guitare acoustique sur des titres tel que Fireweed et Man Like You

Malgré ces petits changements, ça reste du Patrick Watson, ça décolle que très rarement, la musique est posée, apaisante mais pas chiant pou autant. Et puis le principal atout de ce disque est la voix de Patrick Watson unique en son genre bien supérieure à celle de Buckley à qui on l'a comparé souvent. Chaque note sortant de sa bouche est amplifiée, magnifiée avec une facilité déconcertante. Et quand il se met à faire les chœurs (moins fréquent) il y a une telle présence, une sensibilité à fleur de peau, bref sa voix est l'atout majeur de ce disque.

Le groupe Patrick Watson n'est pas prêt de retomber dans l'anonymat avec Wooden Arms qui affirme encore un peu plus leur écriture inventive dans un genre où l'originalité se fait de plus en plus rare. Et finalement c'est avec beaucoup de plaisir que j'écoute cet album dont je n'attendais rien.

Sortie le 28 avril au Canada
Sortie le 15 mai en France.


Trois titres en écoute sur son myspace en attendant mieux :(

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis tombé sur ton blog il y a quelques minutes et je le trouve vraiment magnifique, avec des artistes tout simplement incroyables, tu me fais découvrir de nouveaux horizons ... Et je suis surpris qu'il y est si peu de commentaires ... Bonne continuation =)

Panda Panda a dit…

Je te remercie bien Fuckin'Panda n'hésite pas à repasser!